Les anglonautes

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What the Allies knew about the Holocaust

 

Jan Karski    1914-2000

 

 

 

 

Jan Karski

 

Photograph: Gay Block

 

Risking Torture and Death to Save Jews During the Holocaust

In “Rescuers,”

Gay Block brings to light the efforts of Europeans

who put their lives on the line to protect Jews

during the Holocaust.

NYT

July 23, 2018

https://www.nytimes.com/2018/07/23/
lens/holocaust-jews-rescuers.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jan Karski, 1943 (?).

 

Check picture and source.

http://the-wood-family.org/tom/
other-work/karski-book/wiesel-karski-deserves-to-be-left-in-peace/ - broken link

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jan Karski    1914-2000

 

Polish resistance hero

who risked his lif

bringing evidence

of the Holocaust to the west

 

In London in 1942,

and in Washington

the following year,

Karski briefed

political and religious leaders,

telling them of the extermination

of Poland's Jews.

 

But Allied leaders,

including the American president,

Franklin Roosevelt,

reacted with indifference

or disbelief.

 

"Maybe they did not believe,

maybe they thought

I was exaggerating,"

he said in an interview in 1995.

https://www.theguardian.com/news/2000/jul/15/
guardianobituaries1
 

 

 

https://www.nytimes.com/2022/09/12/
theater/jan-karski-holocaust-david-strathairn.html

 

https://www.nytimes.com/2018/07/23/
lens/holocaust-jews-rescuers.html

 

https://www.lemonde.fr/livres/article/2010/01/25/
polemique-autour-de-jan-karski_1296377_3260.html  

 

https://www.theguardian.com/news/2000/jul/15/
guardianobituaries1

 

https://www.nytimes.com/2000/07/17/
classified/paid-notice-deaths-karski-jan.html

 

https://www.nytimes.com/2000/07/15/
world/jan-karski-dies-at-86-warned-west-about-holocaust.html

 

https://www.npr.org/templates/
story/story.php?storyId=1079554 - July 15, 2000

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Virginie Linhart :

"Le monde d'avant-guerre

est un monde antisémite"

 

 

La réalisatrice du documentaire

"Ce qu'ils savaient.

Les Alliés face à la Shoah"

explique le silence de Churchill,

Staline, Roosevelt et de Gaulle.

 

Le remarquable documentaire

de Virginie Linhart révèle

l'indifférence générale

des Alliés face à la Shoah.

 

"La préoccupation principale

est de gagner la guerre.

 

N'oublions pas

que le monde d'avant-guerre

est un monde antisémite.

 

On aurait démobilisé

les populations

si on avait clamé

qu'on faisait la guerre

pour stopper

le génocide juif.

 

Cela aurait donné d'ailleurs

du grain à moudre

à la propagande allemande

qui martelait que les Alliés

faisaient la guerre

pour sauver les Juifs.

 

Il faut aussi rappeler

que les Juifs d'Europe de l'Est

étaient considérés

comme des moins que rien.

 

De Gaulle

établit cette hiérarchie

entre les Juifs de l'Est

et les Juifs français,

dont il est persuadé

qu'il ne leur arrivera rien.

 

Morgenthau,

le secrétaire d'État au Trésor

de Roosevelt, est un Juif

qui se soucie assez peu

des Juifs de l'Est.

 

Quand la Suède négocie

le passage en pays neutre

de quatre mille enfants juifs,

elle spécifie

"préférer éviter les enfants juifs

d'origine polonaise".

Il y a donc une hiérarchie

très forte."

 

Le Point.fr

Publié le 26/10/2012 à 18:40

Modifié le 27/10/2012 à 10:12

http://www.lepoint.fr/culture/
virginie-linhart-le-monde-d-avant-guerre-est-un-monde-antisemite-26-10-2012-1521550_3.php
- broken link

 

 

 

 

En août 1941,

alors que les chars allemands

approchent de Moscou, Staline,

jusque-là farouchement antisémite,

suscite la création

d’un Comité antifasciste juif

qui dénonce les massacres

dans les territoires conquis

par la Wehrmacht.

 

L’écrivain Ilya Ehrenbourg

lance un cri d’alarme,

radiodiffusé

dans tous les pays alliés,

dont l’objectif véritable

est d’encourager

les juifs du monde entier

à soutenir

l’effort de guerre soviétique.

 

Les dons afflueront

mais la boucherie continuera.

 

Winston Churchill

a lu « Mein Kampf »,

il connaît les théories raciales

développées par Hitler,

ses services secrets le tiennent

personnellement informé

des tueries de masse.

 

Mais rien n’indique

que les Britanniques

sont prêts à s’intéresser

au sort singulier

des juifs de l’Est,

et l’union nationale

doit être préservée

car le Royaume-Uni

lutte seul.

 

Quatre mois plus tard,

les Japonais frappent

à Pearl Harbor

et les Etats-Unis

sont impliqués.

 

Connu pour avoir

de nombreux amis

et collaborateurs juifs,

le président Roosevelt

ménage

la partie de l’électorat

hostile à l’immigration.

 

Le département d’Etat,

particulièrement xénophobe,

bloque la circulation

des informations

concernant les juifs

et accorde des visas

au compte-gouttes.

 

L’Amérique n’est pas seule

à verrouiller les portes.

 

Pour ne pas mécontenter

les dirigeants arabes,

Anthony Eden,

chef de la diplomatie

du gouvernement Churchill,

s’oppose lui aussi

à toute immigration juive

en Palestine,

alors sous mandat britannique.

 

De Gaulle se trouve

également à Londres.

 

Après avoir condamné

les lois discriminatoires

de Vichy,

lui aussi pèse ses mots

car la population française

soutient Pétain

et ne manifeste pas

contre l’antisémitisme d’Etat.

 

Pour ces raisons,

le général sans armée

se contente de faire allusion

au drame vécu

par les juifs de France.

 

A partir de 1942,

des informations

de plus en plus précises

sortent d’Europe de l’Est.

 

Un rapport faisant état

de 700 000 juifs tués en Pologne

et de « chambres à gaz ambulantes »

est remis à Shmuel Zigelbaum,

le représentant du Bund

(mouvement socialiste juif)

à Londres.

 

Ces révélations donnent lieu

à un article

dans le « Daily Telegraph »,

qui ne suscite

aucune réaction

gouvernementale.

 

Un peu plus tard,

l’information selon laquelle

les nazis ont décidé

de gazer tous les juifs d’Europe

parvient à Stephen Wise,

le président

du Congrès juif mondial,

qui en informe aussitôt

la Maison- Blanche.

 

Laquelle exige

un silence absolu

le temps de procéder

à une enquête.

 

En réalité,

le scepticisme domine.

 

Même

lorsqu’un agent polonais,

Jan Karski, s’introduit

dans le ghetto de Varsovie

et affirme que les juifs

ne sont pas déportés

pour être utilisés

comme travailleurs

mais pour être gazés,

son témoignage est mis

sous le boisseau.

 

Seul Staline

est pleinement conscient

du sort réservé aux juifs,

et il l’instrumentalise au mieux

pour procurer à l’Armée rouge

toujours plus de chars

et d’avions.

 

En 1942,

2, 6 millions de juifs

ont déjà été assassinés.

 

Mais lorsque Stephen Wise,

lors d’une conférence de presse,

dénonce leur extermination,

les journaux relaient l’information

avec une grande prudence.

 

L’année suivante, des voix

de plus en plus nombreuses

réclament une intervention

gouvernementale, sans succès.

 

Fin 1943,

4, 4 millions de juifs

ont été éliminés.

 

C’est seulement

sous la menace d’un scandale

(la révélation

que le département d’Etat

a entravé l’immigration

des juifs d’Europe depuis 1933)

que Roosevelt crée tardivement

l’Agence pour les Réfugiés de Guerre,

qui sauvera 200 000 vies.

 

Mais devant le massacre

des juifs hongrois

et le rythme effréné

des déportations

vers Auschwitz-Birkenau,

de 12 000 à 14 000

personnes par jour,

elle reste impuissante.

 

La résistance juive presse

les Alliés de bombarder

les voies de chemin de fer,

les chambres à gaz,

les fours crématoires,

mais le haut commandement

doute de l’efficacité

de ces opérations

et aucun chef militaire

ne veut en prendre

la responsabilité.

 

Fin 1944,

5, 1 millions de juifs

ont disparu

dans le génocide.

 

L’année suivante,

les camps d’extermination,

évacués par les SS,

sont libérés

les uns après les autres

et le monde entier

découvre l’horreur.

 

Au printemps 1945,

le général Eisenhower,

commandant en chef

des forces alliées,

déclarera avoir subi

le plus grand choc de sa vie

en découvrant la machine

concentrationnaire nazie.

 

Mais les Etats savaient cela

depuis longtemps,

et ce qui manquait,

ce n’étaient pas

les projets réalisables

ni les moyens

de les mettre en oeuvre,

mais le désir

de sauver les juifs.

 

Ce documentaire

de bonne facture,

s’appuyant sur des archives

récemment déclassifiées,

ne formule pas explicitement

la thèse de l’antisémitisme d’Etat

mais la suggère

avec insistance et conviction.

http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/
la-selection-teleobs/articles/38216-ce-qu-ils-savaient-les-allies-face-a-la-shoah -
broken link

 

 

http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/l
a-selection-teleobs/articles/38216-
ce-qu-ils-savaient-les-allies-face-a-la-shoah
- broken link

 

 

 

 

 

 

 

 

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